Les bûches de ramonage sont souvent présentées comme une solution pratique et efficace pour entretenir les cheminées sans recourir au ramonage traditionnel. Cependant, derrière cette apparente facilité d’utilisation, on se pose souvent des questions sur leur efficacité et les risques qu’elles peuvent présenter pour la sécurité des cheminées et de notre foyer. Dans cet article, nous examinerons de près les bûches de ramonage : sont-elles de véritables solutions miracles ou constituent-elles des sources de dangers potentiels ? Décryptage dans les lignes qui suivent !
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Focus sur le mode d’emploi des bûches de ramonage
Considérées comme une alternative au ramonage mécanique, les bûches de ramonage attirent l’attention par leur facilité d’utilisation et leur accessibilité. Principalement composés de sciure de bois compactée et enrichis de sels minéraux métalliques ainsi que de sulfate de cuivre penta hydraté, ces produits promettent un nettoyage chimique efficace. Sa capacité à déloger les résidus de goudron et de suie des parois internes des conduits de cheminée constitue le principal argument des fabricants de ces produits.
De surcroit, l’utilisation d’une bûche de ramonage est relativement simple. En effet, il suffit de la placer dans la cheminée et de suivre les instructions du fabricant pour l’allumer. La combustion dure généralement entre une et deux heures. Au cours de celle-ci, des composés sont libérés. Ils réagissent avec les dépôts accumulés sur les parois du conduit, facilitant ainsi leur décollement et leur retrait.
Les bûches de ramonage sont une option économique pour l’entretien des cheminées, avec un prix variant de 10 à 25 euros selon la marque et le modèle. Leur attrait réside dans leur facilité d’utilisation, leur action rapide, l’absence d’odeur et de substances nocives. Cependant, malgré ces avantages, elles ne remplacent pas un ramonage manuel effectué par un ramoneur professionnel. Bien qu’elles détachent une partie des résidus, le nettoyage n’est pas aussi complet, laissant certains dangers potentiels subsister, comme l’accumulation de résidus non traités. Certaines compagnies d’assurance peuvent également exiger un ramonage effectué par un professionnel pour honorer la couverture en cas de sinistre.
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Ramonage chimique vs ramonage manuel : quelles différences retenir ?
Le ramonage mécanique, exécuté par un artisan-ramoneur, est considéré comme la norme de référence. Conformément au Règlement Sanitaire Départemental, cette procédure mécanique garantit un nettoyage approfondi du conduit de cheminée. Le ramoneur procède en effet à un brossage minutieux des parois du conduit pour éliminer toute accumulation de goudron et de suie. Ce qui permet de réduire les risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone.
En revanche, les bûches de ramonage sont moins efficaces. Certes, on peut s’en servir pour éliminer les résidus et faciliter l’entretien régulier de notre cheminée. Cependant, elles ne peuvent pas remplacer le ramonage manuel. Leurs certificats ne sont pas légalement valables et sont souvent non reconnus par les compagnies d’assurance. Ces produits peuvent néanmoins être utilisés en complément d’un ramonage traditionnel. Malgré leur utilisation, l’intervention d’une équipe de professionnels comme cette entreprise de ramonage de cheminée dans le 38 sur ce site : https://www.ramonage-isere.fr reste indispensable.
En outre, pour bénéficier d’une couverture d’assurance optimale, la plupart des compagnies exigent un certificat de ramonage délivré par un artisan certifié après un nettoyage manuel. L’utilisation exclusive de bûches de ramonage comporte à ce titre des risques, car sans un ramonage mécanique certifié, l’assurance pourrait ne pas couvrir les dommages en cas d’incendie ou d’autres sinistres liés à l’état du conduit de cheminée. Il est donc essentiel de prendre en compte ces considérations avant de choisir la méthode d’entretien de votre cheminée.
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