Tout sur le transport sanitaire3 min read

Tout sur le transport sanitaire

Votre proche malade doit se rendre à l’hôpital ? Selon son état de santé et son degré d’autonomie, le médecin prescrit le mode de transport qui lui convient le mieux : ambulance ou VSL. Les transports sanitaires incluent le transport primaire (qui consiste au transport depuis le lieu de l’accident ou le domicile vers un centre de soin) et le transport secondaire (qui s’agit du transfert du patient entre deux établissements sanitaires). 

Le transport en ambulance

L’ambulance est dédiée au transport sanitaire d’un seul patient, sauf pour le cas d’une mère et de son nouveau-né. Son utilisation est requise pour les transports d’urgence en position allongée ou semi-allongée, si l’état du patient nécessite d’être surveillé de manière continue par un professionnel qualifié, d’être transporté sur un brancard ou porté ou encore s’il doit bénéficier d’une condition parfaite d’asepsie (absence de germes). L’équipage est composé d’un conducteur et d’une personne en charge du brancardage, du portage et de la surveillance médicale. Tout cela pour assurer le bien-être du passager très spécial qu’est le patient.

Une ambulance doit être équipée de matériel de premiers secours nécessaire pour l’accouchement ou la prise en charge d’une personne accidentée (équipements d’immobilisation, d’oxygénothérapie, d’aspirateur de mucosité, d’insufflateur…).

La tarification des transports sanitaires par ambulance inclut :

  • un forfait (forfait départemental, forfait agglomération ou prise en charge)
  • une valorisation trajet court : calculée en fonction de la distance parcourue et s’applique de manière dégressive jusqu’au 19e km parcouru
  • un tarif kilométrique : établi en fonction de la distance parcourue en charge du lieu de départ au lieu d’arrivée.

Transport de malade en véhicule sanitaire léger

Le véhicule sanitaire léger ou VSL est réservé au transport sanitaire de 3 malades en position assise au maximum, ou d’un malade ainsi que les produits sanguins labiles qui lui sont destinés. Ce type de transport requiert aussi le respect des règles d’hygiène (désinfection du véhicule), mais exclut le brancardage et le portage. Tout comme l’ambulance, ce véhicule doit être doté du nécessaire pour le secourisme.

Il peut assurer le transfert depuis ou vers un centre de soins et convient aussi bien pour le transport sanitaire des malades, des blessés que des personnes à mobilité réduite et des personnes âgées.

Il ressemble à une voiture particulière, sauf qu’elle est reconnaissable par sa carrosserie entièrement blanche avec des croix de vie bleues apposées sur ses flancs et le capot.

La prise en charge des frais de transport

Sous certaines conditions, il est possible de bénéficier de la part de la CPAM d’une prise en charge des frais de transport dans le cadre d’un contrôle médical, de soins, ou d’examens médicaux.

En plus de la prescription médicale, un accord préalable de votre caisse est nécessaire pour les transports de longue distance (plus de 150 km) et en série (au moins 4 transports de plus de 50 km, sur une période de deux mois, pour un même traitement). Généralement, les frais de transport sont remboursables à 65 %, sauf si vous avez droit à une prise en charge à 100 % (dans le cadre d’une affection de longue durée).

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