La coparentalité sous tous ses angles3 min read

La coparentalité sous tous ses angles

Une famille est habituellement composée d’un père, d’une mère et des enfants. Un modèle progressivement élargi aux grands-parents, oncles, tantes et descendants. Si auparavant cette représentation de la famille constituait jusqu’ici un schéma sociologique dominant, aujourd’hui ce schéma est bousculé par l’intégration des familles monoparentales ou recomposées dans la société, en plus des familles homoparentales. Face à l’émergence de tous ces nouveaux acteurs, les terminologies ont évolué. On parle alors de parent biologique ou de parent légal en désignant celui qui reconnait l’enfant et dont ce dernier porte le nom. La mère pour autrui ou mère porteuse, ainsi que le beau-parent ou le conjoint du parent légal. Dernièrement, on distingue aussi la coparentalité, avec le parent social, qui représente la personne ayant le rôle d’un parent, sans pour autant en avoir le statut légal ni biologique.

La coparentalité : c’est quoi ?

La coparentalité est une forme de parentalité qui désigne deux sortes de parentalités. D’une part, il y a la coparentalité qui concerne le partage de parentalité par les parents naturels vis-à-vis d’un enfant ou de plusieurs, lorsque ceux-ci se trouvent séparés ou divorcés. D’une autre, il y a ce qu’on appelle la coparentalité au sens restreint, qui est une forme de parentalité où les parents forment un couple non reconnu légalement qui élève conjointement le ou les enfants de l’un ou l’autre des conjoints.

Lorsqu’il s’agit d’une famille homoparentale, elle est alors composée de parents biologiques, une mère lesbienne et un père gay, et de leur compagne et compagnon respectif. À la différence des beaux-parents qui arrivent dans un second temps, les partenaires sont des coparents, car ils s’engagent vis-à-vis de l’enfant dès sa conception.

Article connexe : Tout savoir sur les entreprises de pompes funèbres !

Que dit la loi ?

Dans le cadre de deux parents impliqués dans la coparentalité, la loi du 4 mars 2002 prévoit que l’autorité parentale peut être exercée en commun par les père et mère, même s’ils ne vivent pas ensemble, elle définit aussi la coparentalité en précisant que chaque parent doit agir avec l’accord de l’autre, que ce soit pour les questions scolaires, médicales ou tout autre domaine.

L’article 371-1 dit : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux parents jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant, pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. » (Source : Légifrance.gouv.fr)

Coparentalité : être parent sans être en couple

La coparentalité peut aussi prendre un tout autre chemin. Il peut aussi s’agir du rêve de devenir parents d’un couple qui n’est pas forcément… en couple ! Vouloir accueillir un enfant sans être en couple, éduquer un petit sans assumer le quotidien d’une vie avec son conjoint… Ce n’est pas une nouveauté. Par exemple, le divorce ou la séparation engendre les familles monoparentales dont les parents doivent faire en sorte de toujours essayer de collaborer avec leur ex-conjoint pour le bien du développement et de l’éducation de leur enfant. La seule différence avec la coparentalité, c’est le fait que cette dernière est l’association de parents qui choisissent dès le départ de faire un enfant sans vouloir assumer les obligations d’une vie de couple.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*